Monday, October 6, 2008

BRIEY

Picture published in the local newspaper "Le Republicain Lorrain", on 09/13/2008

BRIEY




BRIEY


There is a love affair between the white cube and the black square
La Première Rue
Unité d'habitation Le Corbusier, Briey-en-Forêt

Friday, September 19, 2008



Yann Chateigné
Lecture at Expodium, Utrecht (NL) for the first exhibition of There is a love affair between the white cube and the black square.
July 2006

"It is this, it is this" – "We have had that before!"
The Bellman indignantly said.
And the Baker replied "Let me say it once more.
It is this, it is this that I dread!"

The Ultramoderne exists ab aeterno ! Unlike the realist or naturalist, the Ultraist does not reject the multi-cycles of the infinite. He does not « make » history in order to impress those who believe in one history.

WHATEVER I INTENDED. I SENT YOU FLOWERS. YOU WANTED CHOCOLATE INSTEAD. THE FLOWERS OF ROMANCE

“Art must claw the neck of the bourgeois as the lion does with the horse”, says German artist Dieter Hackern, reprising an old, old tune. Absolutely. Absolutely absolutely absolutely.

En effet, la magie n’a de sens que pour restaurer ou inventer une continuité perdue, pour instaurer de l’être, susciter un événement dans une absence, une faille de l’expérience ou du sens. Il s’agit de pouvoir transformer le cours du monde, il s’agit toujours de suppléer aux failles du monde, en constituant des modèles parallèles qui viennent le compléter.

But my obsession with the past is like a kid fight
Few things are related to the old times
When we didn’t believe in magic and we didn’t die
This time the words that you should follow went you’re inside
We want you inside
Because you’re inside

1. Lewis Carroll, The Hunting of the Snark (An Agony in 8 Fits), 1876
2. Robert Smithson, Ultramoderne, 1967.
3. Steven Parrino, The NO TEXTS, 1979-2003.
4. Donald Barthelme, On the Level of Desire, 1987.
5. Xavier Papaïs, Trois formules sur la magie, 2003.
6. Animal Collective, Peace Bone, 2005

On l’aura assez écrit, et pertinemment : le travail de Karina Bisch et Nicolas Chardon reprend les utopies modernistes tout en étant librement visité par d’autres apports historiques postérieurs. Mais surtout, et notamment dans leur collaboration There is a Love Affair Between the White Cube and the Black Square, les deux artistes cherchent une confrontation à l’hétérogénéité du temps et de l’espace contemporains non seulement dans la pratique artistique mais aussi, particulièrement, dans le tissu de la vie contemporaine. Ce nouvel agencement Bisch / Chardon est singulièrement pertinent dans cet effort. Il s’installe dans différents lieux en s’imprégnant de leur spécificité : un lieu désaffecté utilisé comme lieu d’exposition à Utrecht, un lieu obscur dédié au spectacle à Rezé, la Salle Blanche du Musée des Beaux-Arts de Nantes… J’ai moi-même été impressionnée, lorsque je les ai invités (chacun séparément), avec Diogo Pimentão, à participer à notre exposition Utopomorphies à Viseu#. En plein montage dans un entrepôt en sous-sol, leur désir commun d’investir les rugosités du temps présent était radieux. Leur perception temporelle est celle d’une sédimentation des éléments artistiques modernes les plus pointus dans un flux qui les assimile, les oublie ou les manipule à son gré.

Le point de départ de cette Love Affair est un questionnement qui, outre la convocation historique de la monochromie ou de l’abstraction, de la binarité noir & blanc, entend analyser le passage du carré au cube, du plan au volume. Karina Bisch et Nicolas Chardon suggèrent qu’il s’agirait là d’une opération d’amour. Dans un pied de nez à leur vie intime (ils sont un couple d’artistes) ils reprennent la plus grande des utopies qui ponctue la création depuis le XIX siècle, celle de la fusion entre l’art et la vie. Théorie doublée de pratique jusqu’à ce qu’il n’y ait pas de séparation, leur Love Affair s’installe à présent dans l’Unité d’habitation de Briey-en-Forêt (Meurthe et Moselle).
L'Unité d'habitation de Briey fut une longue bataille dont le premier épisode eu lieu pendant les années cinquante jusqu'à 1959, date des premiers travaux; et dont le second se déroula de 1966 à 1983. Critiquée d’abord par sa localisation, puis pour ses coûts, elle devint obsolète, énorme paquebot au milieu d’une forêt, symbole pâli de la rencontre entre le génie moderniste de Monsieur Jeanneret et celui de Monsieur Hulot.

Le Corbusier a anticipé cette rencontre à sa manière, dans le passage des mathématiques pures au corps et à la dimension de l’homme. Ainsi le Modulor indexe l’adaptation universelle de l’échelle humaine à l’espace par le biais du nombre d’or. Sa constante recherche de l’espace de vie idéal est renforcée par la mise en scène des chambres, qu’il aimait photographier vides avec un poisson dans la cuisine, ou bien un chapeau jeté là, au hasard… Plus que rêver d’une vie tâtonnante et impulsive (« … je la revois bruissante de vie, résonnante de rires d’enfants… - Guy Vattier, chaleureux défenseur de l’Unité d’habitation de Briey-en-Forêt à propos des trois ans qu’il y passés) Le Corbusier imaginait, par ses constructions, une vie idéale où les gratte-ciels seraient les « signes de l’esprit ».

Ainsi Karina Bisch et Nicolas Chardon prennent cet espace comme un lieu empreint d’une conception de vie qui s’est heurtée à la vie concrète. Tel est le désir de la Love Affair. La disposition des œuvres dans l’espace rappelle les photographies soignées de Le Corbusier, mais revendiquent cela même qu’il essayait d’éviter : un passage de dimension entre l’œuvre et la vie, même si elles sont inéluctablement associées. Toutes les œuvres proposées semblent empreintes d’une « connaissance de cause », d’une flexibilité. Barre Noire, de Nicolas Chardon, dont la taille est définie in situ, semble être la matérialisation d’une ligne et sa conséquente interaction dans l’espace. Heart Square et Unité d’habitation de Karina Bisch reprennent à leur compte ses universels affectifs, mais sans illusions : un cœur stylisé formé par des carrés et la façade de l’Unité d’habitation distordue comme les figures des toiles de Nicolas Chardon.

Le modernisme fut-il utopie ou bien jetée en avant d’un temps regardant toujours en arrière ? Le passage entre le black square et le white cube, entre le plan et le volume pourrait très bien être un espace se gonflant de temps passés, présents et futurs. Une Love Affair.

Joana Neves, Mai 2008
Text written and published for the exhibition There is a love affair between the white cube and the black square, La Galerie Blanche, Unité d'habitation Le Corbusier, Briey-en-Forêt
www.lapremiererue.fr

Wednesday, September 17, 2008

White cube Black square
love love love
geometry fantasy ahahahahahahahahahahahahahahahahahah
Yes Future! No past...
dimensions -love- vibrations -love- variations
///////////////////TIALABTWCATBS///////////////////
is a project by karina bisch & nicolas chardon
The Square is LOVE, The Cube is LOVE
Black Peace White Life, nothing is neutral!
Yes Future! No past...

Tuesday, September 16, 2008



tuesday morning!

bye,

KB

Monday, September 15, 2008

hey adriaan


Hey Adriaan,


I'm here and Nicolas will soon join us.

so, we will start this week!

so funny!


Karina


Sunday, September 14, 2008









LOVE AFFAIR PUBLICATION 01

Saturday, September 13, 2008



Hello my friends, so this is the beginning of our new project.
So lets post everything and make a super blog :)